Le tracé terrestre

Le tracé est élaboré selon l’approche « ERC » : éviter / réduire / compenser. Cette approche guide désormais tous les projets d’infrastructure en France. Elle place au premier rang des préoccupations la protection de l’humain et de l’environnement. Le dossier d’étude d’impact doit notamment attester du respect de cette approche.

La séquence ERC : un cadre pour la recherche du tracé

Afin d’éviter le maximum d’enjeux, les principes suivants ont été appliqués :

  • Enterrer les câbles
  • Privilégier la voirie existante pour éviter les zones agricoles et naturelles
  • Privilégier les voiries suffisamment larges pour maintenir la circulation
  • Éviter les axes prioritaires et les zones urbanisées denses
  • Éviter les zones humides
  • Limiter l’impact sur le patrimoine naturel et culturel
  • Tenir compte des réseaux (eau, assainissement, gaz, électricité, fibre) et des projets en cours

Le choix du tracé

La liaison souterraine entre le poste de conversion et le point d’atterrage est proposée sous les routes départementales, pour éviter les incidences sur la biodiversité. Le tracé retenu emprunte principalement l’ancienne route nationale entre Dieppe et Rouen et évite au maximum le patrimoine naturel et culturel : hêtraies de Caux, arbres remarquables, nombreux centres bourgs historiques, agglomération de Tôtes, Espaces remarquables du littoral.

Un câble enterré n’émet pas de champ électrique. Le champ magnétique d’une liaison à courant continu est plus faible que le champ magnétique terrestre et mille fois inférieur au seuil d’exposition permanente du public, établi par les règlementations européenne et nationales sur les prescriptions de l’Organisation mondiale de la santé. En savoir plus sur le courant continu et le champ magnétique…